Le blog de la section FFS Cne Aghbalou( w )de Bouira: http://ffsaghbalou.blog4ever.com

* revue de presse et médias


vidéos à ne pas rater

Un Chaoui fière de ses origines mazigh

http://www.youtube.com/watch?v=pYJC6lUKoAY

 Ait ahmed  dans un débat sur tv france

http://www.youtube.com/watch?v=aAGqX4HP0Jo


09/10/2009
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agriculture-bouira

Régions : BOUIRA
La vulgarisation comme facteur de développement agricole


Pour que la dynamique enclenchée dans le cadre du développement agricole, avec ses différents programmes, depuis le début des années 1990, ait un effet certain, le ministère de l'Agriculture et du Développement rural a insisté sur le suivi et l'assistance technique de toutes les productions agricoles.
Pour ce faire, des conseillers techniques ont été formés et une journée nationale leur est dédiée depuis 1994. Il s'agit du 1er octobre de chaque année, une date qui coïncide la plupart du temps avec le lancement officiel de la campagne des labours-semailles. A Bouira, cette année, la Journée nationale de vulgarisation agricole a été célébrée au niveau de la ferme pilote Si El-Hachemi, dans la commune d'El-Hachimia, à 20 km au sud de Bouira ; une ferme modèle qui porte le nom du chahid Si El-Hachimi d'où est tiré le nom de cette commune. Sur place, et en présence du wali et de plusieurs autres cadres et élus de la wilaya, le directeur des services agricoles a fait une brève allocution dans laquelle il a fait ressortir les performances de son secteur sur tous les plans. Ainsi, au niveau de la wilaya de Bouira, et puisque le ministère de l'Agriculture a adopté le principe du contrat de performance, le DSA a annoncé, chiffres à l'appui, l'essor de la céréaliculture qui a enregistré cette année une croissance de plus de 23% par rapport aux prévisions du contrat de performance avec 1 460 330 q récoltés sur les 81 000 ha emblavés, 49% en huile d'olive dont la production a atteint, pendant la campagne oléicole 2008-2009, plus de 6 millions de litres sur une superficie de 22 000 ha et 2,2 millions d'oliviers. Rappelons que seuls 18 055 ha sont productifs avec 1,8 million d'oliviers, le reste, constitué essentiellement de jeunes plantations, est au stade de croissance. Plusieurs autres activités agricoles ont connu le même essor à l'instar de la pomme de terre qui a enregistré une croissance de 33% avec plus de un million de quintaux durant les campagnes de saison et d'arrière-saison, des agrumes avec 28%, le lait avec 11%, etc. Et puisque la journée a coïncidé avec le lancement officiel de la campagne labours-semailles, le directeur a annoncé que pour les 80 000 ha à emblaver, toutes les conditions sont réunies avec la disponibilité d'un parc matériel agricole constitué de 1 200 tracteurs dont 40 % sont de grande puissance, c'est-à-dire de 160 cv. Des tracteurs qui permettent de labourer en profondeur, surtout que le sol de la wilaya de Bouira est réputé être très lourd. En outre, et toujours dans le cadre de la campagne labours-semailles, le DSA a annoncé, au grand bonheur des céréaliculteurs, la disponibilité des engrais, puisque quelque 50 000 quintaux sont stockés et mis à leur disposition au niveau de la CCLS, la Cassap de Bouira ainsi que chez les trois grainetiers de Aïn-Bessem. Cela tout en leur rappelant les réductions de 20 % décidées par le ministère ainsi que les lignes de crédits ouvertes pour l'acquisition de ces engrais. Par ailleurs, le DSA est revenu sur la stratégie du ministère et sa nouvelle vision concernant les défis de l'économie agricole et le renouveau rural qui s'articule autour de quatre axes : la dynamique du développement durable, la culture d'évaluation et les obligations de résultat par contrats de performance, la sécurité alimentaire comme objectif primordial et unique pour garantir la souveraineté nationale et, enfin, la restauration et la requalification des zones rurales dans le cadre d'une dynamique d'équilibre du développement agricole. Et à ce sujet, neuf programmes avaient été tracés et considérés comme prioritaires. Il s'agit de la céréaliculture, des légumes secs, du lait, de la pomme de terre, de l'oléiculture, des viandes rouges et blanches, des graines et semences, de l'économie de l'eau et, enfin, les pôles agricoles intégrés. Et parce que toutes ces mesures ne pouvaient et ne peuvent être prises sans l'apport des conseillers agricoles dont c'était la journée, le DSA a annoncé la mobilisation de tous les cadres ainsi que des 60 conseillers agricoles qui travaillent dans l'ensemble des communes de la wilaya. Des conseillers dont quelques-uns ont été primés lors de cette journée. Rappelons enfin qu'en marge de cette journée, une exposition a été organisée dans la ferme Si El- Hachemi où l'on pouvait voir les produits du terroir tels que l'huile de M'chedallah, les figues d'Ath Laâziz, les pommes de terre de Aïn-Bessem et El-Esnam, le miel d'El-Hachimia, de Kadiria et de la coopérative apicole Cassab d'Aïn-Laloui, ainsi que les stands de la Chambre d'agriculture, de la Badr, de la Crma qui a annoncé à l'occasion la réduction de 40% sur les tarifs des polices d'assurance des produits agricoles, etc. En somme, la journée de vulgarisation agricole a été, encore une fois, l'occasion pour les nombreux agriculteurs présents de s'enquérir des nouveautés et des nouvelles dispositions décrétées par le ministère, mais surtout de prendre contact avec les conseillers agricoles qui vont les assister afin d'améliorer leurs productions qualitativement et quantitativement.
Y. Y.

in le soir d'algerie le 04/10/2009


04/10/2009
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Nous sommes les forces de l'avenir et de la dignité

  • Meeting populaire de Karim Tabou ce jeudi à Takerboust
    “Nous sommes les forces de l'avenir et de la dignité”

Le premier secrétaire du FFS a animé jeudi un meeting populaire à Takerboust dans la commune d'Aghbalou devant une foule de citoyens venus des communes et localités voisines.

Attendu au chef-lieu de la commune à 16h30, ce n'est que deux heures plus tard que le chef de file du FFS est arrivé sur les lieux, après une tournée qui l'a conduit dans les localités de Ivahlal et Ath Hamdoune. De prime abord, Karim Tabou prendra la parole pour dire que de par sa position du boycott, son parti a fait un choix et  gagné une guerre psychologique. Cette position, a-il expliqué, pose vraiment problème au pouvoir. ''Le pouvoir a mobilisé une armée électorale et d'énormes moyens parce qu'il a peur de l'abstention.” Au sujet des moyens mobilisés durant cette campagne, il dira qu'on a utilisé la religion et la culture à des fins politiciennes. ''En plus du peuple ambulant qu'ils ont mobilisé pour meubler la campagne électorale, ils ont mis en place un dispositif en utilisant les mosquées et en se servant d'imams et de fetwas'', a-t-il déclaré. Toujours à propos de ces moyens, notamment financiers, et citant comme exemple les milliers de toiles et portraits à l'effigie du candidat Bouteflika, Karim Tabou s'est dit étonné de voir ''des milliards déboursés et distribués dans un contexte marqué par la crise financière mondiale et au moment où la cherté de la vie se fait de plus en plus sentir''.`Sur un autre volet, et évoquant le dernier recensement RGPH et le nombre d'électeurs inscrits sur le fichier électoral, il dira que ''les chiffres donnés dépassent les frontières du mensonge''. Pour étayer ces propos, le premier secrétaire du FFS parlera de "la création de nouveaux fichiers temporaires, notamment ceux qu'il nommera fichiers des électeurs temporaires du personnel chargé de missions sécuritaires et ceux des électeurs temporaires au niveau des cités universitaires''.

L'orateur résumera tout cela sous le vocable de ''sophistication de moyens techniques de fraude". Pour Karim Tabou, par toutes ces pratiques, on ne fait que pousser le ridicule et les frontières de la peur.

Revenant sur les candidats à la présidentielle, le premier secrétaire du FFS qualifiera certains d'entre eux de ''produits Taïwan de la politique'' et d'autres de ''candidats choisis sur mesure". Karim Tabou n'a pas été non plus tendre avec les partisans du gel des activités politiques. ''Certains ont gelé leurs activités politiques mais pas leurs salaires'', soulignera-t-il. ''Vous êtes le déshonneur national et l'incarnation de la lâcheté et nous sommes les forces de l'avenir et de la dignité''. C'est en ces termes que le premier secrétaire du plus vieux parti de l'opposition a clos son intervention.

Djamel M.

DDK


30/03/2009
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Karim Tabbou à Takerboust

 

Monsieur zarhouni et ses décideurs

peut ont vous attendre 2 heures  ?

bien sure que vous aurais pas de problèmes dans les déplacements

les bien du peuple à vos services .

mais sa  confiance vous ne l’aurais pas .

 


26/03/2009
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Le FFS se mobilise pour le boycott

 

Le FFS se mobilise pour le boycott de l'élection présidentielle du 9 avril. Il a réuni hier, à son siège national, les présidents d'APC et ses élus APW.



La rencontre comptait un seul point à l'ordre du jour : le débat sur la falsification du processus électoral. D'emblée, le premier secrétaire du parti de Hocine Aït Ahmed, Karim Tabbou, a tenu à dénoncer ce qu'il qualifie de « double langage » du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Nourreddine Yazid Zerhouni, qui a indiqué récemment que le FFS est autorisé à faire campagne pour le boycott alors qu'en réalité, il a donné des instructions pour faire obstruction à ses activités. « Comme si le FFS attendait son autorisation », a lâché M. Tabbou, qui assure que sa formation activera avec une « détermination particulière », affirmant que « les partis de l'Alliance ont été obligés d'annuler les manifestations » programmées dans la wilaya de Béjaïa « faute d'auditoire ». « On a même, selon lui, transporté des populations de partout pour leur faire écouter le discours de Belkhadem. » L'orateur soutient que son parti dénoncera « tout le processus de défi et de violence qui se pratique contre les Algériens ». Il y a beaucoup de contradictions dans les statistiques livrées à l'opinion, a dit M. Tabbou, qui explique que lors du recensement général de la population de 1998, « on avait annoncé qu'il y avait 26 millions d'Algériens et le fichier électoral donnait 12 millions en âge de voter ; dix ans après, ce chiffre a atteint 20 millions, soit 8 millions de plus ».

Dénonçant la manipulation éhontée du fichier électoral, le premier secrétaire du FFS souligne avec beaucoup de dérision : « On ne savait pas que les Algériens naissaient avec des moustaches. » « Nous sommes dans la sophistication du processus de la fraude », ajoute le responsable de la formation de Hocine Aït Ahmed, avant de lancer : « Le corps électoral est composé de fantômes. » Comment ? Karim Tabbou affirme que « le corps électoral a été dédoublé avec la création des électeurs qui seront en mission sécuritaire urgente, du 16 mars au 17 avril, dans les communes et le corps des électeurs temporaires dans les cités universitaires ». Le régime, selon lui, a poussé « les limites de la bêtise en bricolant et en trafiquant des candidats qui travaillent tous en réalité pour Bouteflika ». Le seul candidat « qui leur fait mal est le candidat du boycott », dit le premier secrétaire du FFS, qui qualifie l'élection présidentielle de « processus mafieux. Sinon comment comprendrequ'on recrute des étudiants et des étudiantes en leur offrant une indemnité de 4000 DA pour organiser le vote dans les cités universitaires ? ». Le responsable de la formation de Hocine Aït Ahmed a saisi l'occasion pour dénoncer les pressions qui s'exercent sur le parti. « Au premier jour de la campagne électorale, notre siège a été assiégé par les services de sécurité », raconte-t-il. M. Tabbou indique : « La bataille psychologique, nous l'avons gagnée. » Selon lui, « c'est un produit de laboratoire, une technique propre au DRS que d'annoncer des chiffres astronomiques : 8000 meetings, 20 millions d'électeurs ». « L'objectif, dit-il, est d'accréditer la thèse d'un taux de participation de 80%. » Le premier secrétaire du FFS n'hésitera pas à critiquer, sans la nommer, la candidate Louisa Hanoune qui appelle à l'organisation d'élections législatives juste après le scrutin du 9 avril. « Ils veulent faire accepter une mascarade avant de nous engager dans une autre », estime l'orateur, qui ne manque pas de décocher une flèche à « ceux qui ont décidé de se mettre au congélateur pour ne pas avoir de problèmes avec le raïs ».

Convaincu que « le FFS a réussi une bipolarisation de la scène politique du pays en s'imposant comme seule force politique contre le pouvoir », M. Tabbou affirme que son parti a décidé de mettre en place un véritable ministère de l'Intérieur parallèle, des brigades de collecte d'informations sur le processus de falsification électorale qui travailleront pour informer les Algériens. Le responsable du FFS, qui indique qu'« on fait assister la même population aux meetings de tous les candidats », soutient que « le candidat Bouteflika n'a pas joint à son dossier de candidature le certificat médical ». Selon lui, à la remarque de l'agent, le chef de l'Etat avait eu pour toute réponse : « Non, je ne suis pas malade ! » Le FFS, indique son premier secrétaire, ne se contentera pas de mener des actions à l'intérieur du pays mais organisera, dans le cadre de l'Internationale socialiste, dont il est membre, des actions diplomatiques contre la mascarade électorale. Karim Tabbou annonce également que le journal du parti reparaîtra à partir de lundi prochain avec un tirage de 50 000 exemplaires.


 El watan

Par Said Rabia


21/03/2009
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C’est quoi le boycott politique ?

C'est quoi le boycott politique ?

L'opposition politique a-t-elle le droit d'exprimer son opinion en Algérie ? Théoriquement oui, puisque c'est garanti par la Constitution. Mais dans les faits, c'est une autre histoire... car à part les colonnes de quelques journeaux indépendants où elle trouve refuge, les médias publics lui tournent carrément le dos, notamment dans des circonstances dites sensibles comme celle que nous vivons actuellement avec l'élection présidentielle.



La télévision, chasse gardée du pouvoir en place, mise au service presque exclusif du candidat Bouteflika, ne se gêne d'ailleurs plus d'exclure ouvertement du débat tous les partis qui ont une vision différente sur la manière de concevoir la gouvernance dans notre pays. Au-delà du battage fait autour d'un homme qui ne peut en tout état de cause faire l'unanimité sur sa personne, c'est de la réforme du système qu'il s'agit et pour laquelle le combat est mené. Un combat pour une vraie démocratie, une vraie justice, une vraie alternance au pouvoir... Tout un programme politique donc qui s'articule sur des idées et un discours qui méritent d'être clarifiés, explicités aux Algériens. Pour ce faire, l'oppostion a besoin de relais pour mener la communication à bon port, mais si les accès à la radio et à la télévision lui sont fermés, on se demande comment elle pourra parvenir à sensibiliser les citoyens sur un événement politique qui engage, ne l'oublions pas, l'avenir de tout le monde. En termes plus clairs, si le FFS – dont la position à l'égard du système est connue – prépare une vaste campagne pour le boycott de l'élection, il est fort peu probable que cette initiative, qui relève de ses prérogatives et de son engagement politique, soit repercutée par le petit écran. Certes, la campagne pour la présidentielle n'est pas encore officiellement ouverte, mais notre petit doigt nous dit que toutes les têtes de pont de l'opposition démocratique qui se sont abstenues de prendre part ne seront pas les bienvenues sur les plateaux de l'Unique. A l'image de la virulence de ton d'un Karim Tabou par exemple, elles risquent d'être déclarées persona non grata... Question : le boycott en Algérie est-il reconnu comme un acte politique ou non ? A priori, si les boycotteurs, considérés au premier dégré comme des empêcheurs de tourner en rond lorsqu'on ne les prend pas pour des subversifs, ne sont pas acceptés par les tenants du système, la réponse est toute trouvée, mais dans une réflexion plus large et plus sérieuse, c'est faire obstuction à l'essence même du contenu de la loi fondamentale qui accorde le droit à une expression plurielle et contradictoire. Ceux qui sont donc censés œuvrer pour le renforcement de la démocratie, et qui du haut de leur perchoir administrent les bons et les mauvais points, sont sûrement les premiers à être mis à l'index pour non-conformité de l'acte avec la parole.

Quand le premier responsable de l'ENTV, en sa qualité de directeur d'une institution hyperstratégique, qui a évidemment mission de service public, maintient démagogiquement que la télévision nationale appartient à tous les Algériens et se porte garante d'être à leur écoute, il commet une bourde monumentale, car la réalité est tout autre. Pour l'exercice de la politique surtout, les lignes sont biens tracées et les garde-fous bien placés pour filtrer les notes discordantes. Comment dès lors empêcher ces mêmes leaders, traités en parias dans leur propre pays, d'aller porter leurs discours sous d'autres cieux et sur des plateaux plus accueillants ? Le FFS est certainement parmi les partis qui donnent le plus de fil à retordre au pouvoir avec une constance antisystème rarement démentie. « Nous allons mener notre campagne pour le boycott avec nos propres moyens et nos idées et personne ne nous arrêtera », a déclaré Karim Tabou. Une campagne qui se déroulera à travers le pays sous forme de conférences, de meetings, d'actions de sensibilisation et de proximité, mais loin des feux de la rampe. Il en sera de même pour l'insurrection citoyenne pacifique que comptent respectivement lancer le docteur Saïd Sadi et Sid Ahmed Ghozali pour contrer l'élection de Bouteflika. Le président du RCD affirme qu'il y a « urgence à créer une synergie, une insurrection citoyenne pour disqualifier cette élection ». L'ancien Premier ministre, pour sa part, soutient que « 47 ans après l'indépendance, nous continuons à éprouver les plus grandes difficultés à entrer dans un Etat de droit. L'Algérie n'est pas encore dans un Etat de droit. Il faut que les Algériens montrent qu'ils ne sont pas dupes ». Des mots d'ordre au contenu politique exprimés avec lucidité et qui risquent de faire mouche s'ils sont relayés à grande échelle, mais... qui n'ont hélas aucune chance de passer à une heure de grande audience sur le petit écran.

 

El Watan

Par A. Merad

 



16/03/2009
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Remarques à travers la presse(1)

Remarques à travers la presse(1)

L’article commence par une question suivie d’une réponse : « L’opposition politique a-t-elle le droit d’exprimer son opinion en Algérie ? » « Théoriquement oui, puisque c’est garanti par la Constitution. Mais dans les faits, c’est une autre histoire... »



« La télévision, chasse gardée du pouvoir en place, mise au service presque exclusif du candidat Bouteflika, ne se gêne d’ailleurs plus d’exclure ouvertement du débat tous les partis qui ont une vision différente sur la manière de concevoir la gouvernance dans notre pays. » Il me semble que cette flagrante violation des dispositions constitutionnelles par ceux-là mêmes qui ont la charge officielle de les respecter, protéger, sauvegarder et défendre, est fréquente et variée. Mais au-delà de ce constat qui bénéficie provisoirement de l’impunité officielle nationale et internationale, je voudrais faire quelques remarques sur le concept « opposition politique », afin de clarifier et expliciter l’enjeu politique que peut recéler l’article, selon mon humble point de vue. En Algérie, l’opposition politique n’a pas la même acception, la même signification du concept qu’en Occident. Il convient tout d’abord de distinguer « l’opposition du pouvoir » de « l’opposition contre le pouvoir ». Ensuite, faire en sorte que l’amalgame ne soit pas vite fait entre elles.

Car il est souvent intentionnellement fait, afin que la première forme d’opposition, autoproclamée ou désignée, puisse parasiter la seconde, lui faire de l’ombre et la décrédibiliser aux yeux de l’opinion publique. En fait, l’opposition du pouvoir a en réalité accès à ces médias lourds pour émettre un discours anti-gouvernemental, chaque fois que le pouvoir éprouve la nécessité de faire parler sa façade pseudo-démocratique. Mais ce discours d’opposition ne résiste ni au temps qui va faire tomber les masques ni au comportement qui va trahir la duplicité de cette opposition de service avec ce système, tout en contrant son candidat présidentiel. Quand bien même cette opposition cherche sincèrement à réformer le système de pouvoir, elle s’oppose par principe à son changement radical. Elle participe à sa restructuration ou à sa réforme, chaque fois qu’il lui fait appel. Elle prétend aboutir à l’Etat de droit en réformant de l’intérieur ce système qu’elle pérennise en réalité. Elle est donc consubstantielle de ce système qui lui a donné naissance et qui l’entretient. Elle s’oppose ainsi au remplacement radical de ce système de pouvoir qui lui assure un cordon nourricier de la rente nationale, au détriment du statut de citoyenneté qu’elle prétend défendre, et contrairement à l’éthique politique. Ce comportement se trouve précisément à l’opposé de celui de l’opposition politique contre le pouvoir, laquelle est incarnée par le FFS depuis 1963 à ce jour. Se référant en permanence à l’idéal démocratique auquel il est idéologiquement attaché, le FFS de Hocine Aït Ahmed, avait dénoncé, dès le début, en 1963, en même temps que le PRS de feu Mohamed Boudiaf, le système de pouvoir qui avait squatté l’Etat de l’Algérie indépendante en se passant de l’avis de la population. Cette valeureuse population qui venait pourtant de libérer sa patrie après tant de sacrifices.

Elle n’a pas été libérée pendant qu’elle dormait, comme voudraient le faire croire les usurpateurs de sa souveraineté qui s’étaient organisés au sein de la prétendue famille révolutionnaire corrompue par les privilèges matériels de l’immorale attestation communale.Ce système a cependant réussi à tromper des Algériennes et Algériens et leurs élites, un quart de siècle durant, jusqu’à la révolte sanglante d’octobre 1988. A ce moment-là, au lieu de se ressaisir et de rejoindre le FFS, ces Algériens et leurs élites se sont plutôt prêtés à la manipulation du système, en acceptant de s’assimiler aux éléments constitutifs de la façade démocratique de ce pouvoir. C’est-à-dire que ces élites se sont organisées en opposition du pouvoir, afin de légitimer sa pérennité et profiter des privilèges corrupteurs qu’offre la rente nationale. Mais on ne peut pas tromper tout le monde et tout le temps !Même si l’une de ces élites déclare actuellement qu’« il y a urgence à créer une synergie, une insurrection citoyenne pour disqualifier ces élections », ou bien « on ne peut pas sauver l’Algérie et le régime », tandis que l’autre élite prend conscience que « Les Algériens ne sont pas dupes…qu’ils veulent l’Etat de droit… », ces élites donc de l’opposition du pouvoir se sont démasquées car leur comportement s’est avéré toujours décalé par rapport à leurs beaux discours. Ces élites-là, autoproclamées démocrates du CNSA (Conseil national de la sauvegarde de l’Algérie), avaient contré le FFS qui défendait la continuation démocratique du processus électoral des législatives du 26 décembre 1991. Malgré les conséquences tragiques nationales qui ont suivi leur comportement en faveur du système, elles montrent aujourd’hui qu’elles conservent intacts leurs réflexes naturels d’opportunisme. Cela s’explique par le fait que ces élites-là ne sont pas des démocrates à l’image du FFS qui se réfère à l’idéal démocratique et à l’éthique politique et dont le discours est conforme, d’une façon rigoureuse, cohérente et constante, à son comportement quotidien. Mais qu’elles s’attribuent le titre de démocrate, plutôt, par rapport aux intérêts et à leur seule opposition à l’intégrisme islamiste algérien dont ils ont amplifié la psychose de terreur. Cette dernière sera fallacieusement assimilée à celle de l’Iran, puis vite greffée ensuite sur la terreur du 11 septembre 2001 à New York de Bush. C’est pourquoi il est incorrect de mettre dans le même sac de la démocratie, ces démocrates-là et le FFS. Car comme on dit, « Chassez le naturel, il revient au galop ! »

En effet, malgré l’intense démoralisation du citoyen par la mauvaise gouvernance, le peuple est de plus en plus désabusé. Il a fini par se rendre compte de cette usurpation originelle de sa souveraineté perpétrée sous le couvert de la mythique « légitimité révolutionnaire » ou de la prétendue « sauvegarde » de l’Algérie. Sa méfiance accrue cède désormais la place à la désaffection. Cela d’autant plus que le pouvoir l’empêche de s’organiser d’une façon autonome, et le quadrille pour mieux le dominer et le clochardiser. Ainsi, l’écrasante majorité du peuple se désintéresse de plus en plus des scrutins pipés d’avance, particulièrement des présidentielles et des législatives, qui constituent la vitrine de la fallacieuse démocratie du système en place. Il ne votera ni par oui, ni par non, ni par l’abstention, pour assurer la pérennité du système de pouvoir obsolète. C’est pourquoi il boycottera tout simplement, en ne participant plus à la fête électorale empoisonnée, d’autant plus qu’elle est organisée, sans honte aucune et avec les deniers publics, en l’honneur de l’élu membre du sérail clanique.

Le FFS a eu l’intuition de lâcher ce système de pouvoir et d’exiger son remplacement radical, démocratique et pacifique. Il se retrouve en harmonie avec les sentiments refoulés des Algériennes et Algériens, des citoyennes et citoyens qui exigent un Etat de droit au lieu de l’Etat providence en place aggravé par l’Etat policier et intégriste. C’est avec leur engagement conscient et libre qu’il souhaite concrétiser cette alternance radicale, démocratique, citoyenne et pacifique en faveur de l’Etat de droit de la deuxième République algérienne. R.

-  L’auteur est : Ophtalmologue

- (1) Article d’El Watan du 11 mars 2009, p. 19, « Vu à la Télé », de A. Merad.

Par Dr Naït Abd

Par Dr Naït Abdallah Rabah

allah Rabah


10/02/2009
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KARIM TABBOU À BOUIRA

Le FFS crée son école de formation

Ce projet entre dans le cadre de la nouvelle vision du FFS.

Le plus vieux parti de l’opposition, le Front des forces socialistes (FFS), vient de créer son école de formation politique. Une nouvelle manière de concevoir l’acte politique et le militantisme. La formation, c’est la nouvelle donne sur laquelle misent plusieurs partis politiques algériens.
Ce vent de réformes semble atteindre l’ensemble des formations politiques de notre pays, pour être au diapason des exigences de l’actualité. Une école de formation verra, prochainement le jour, selon les déclarations du secrétaire général du parti, Karim Tabbou, lors d’une conférence animée avant-hier, en fin d’après-midi au niveau du Ciaj de Bouira.
Cette dernière vient après celles organisées à Tizi Ouzou et Béjaïa. Ce projet entre dans le cadre de la nouvelle vision du FFS, laquelle se veut moderne et efficace.
Ainsi, le but émanant de cette nouvelle démarche que vient de prendre le parti d’Aït Ahmed, est de réactualiser les différentes méthodes d’action, de renouveler les énergies, d’établir des ponts entre le parti et la société et de créer les conditions les plus adéquates pour un rapprochement et un dialogue social. Dans le même sillage, Karim Tabbou confirme que le parti sera plus attentif aux doléances citoyennes. Les portes du FFS seront largement ouvertes à toute la société algérienne.
S’exprimant sur l’«initiative des trois», le secrétaire général du FFS dira que ce projet est un appel à toute la population algérienne. Et sur le plan du programme du parti, le porte-parole du FFS a déclaré qu’il y aura un programme politique intense.
Beaucoup d’activités, notamment des conférences, auront lieu. Et sans donner aucune précision, ce dernier avance que l’arrivée du premier responsable du parti est fortement attendue, prochainement en Algérie.
Pour la commémoration des événements du 20 Avril 1980, le secrétaire général du FFS dit qu’il s’agit d’un combat démocratique qu’a mené toute la société algérienne. Et d’ajouter concernant la cause amazighe, «tamazight sans démocratie n’a aucun sens».
Après la conférence, une réunion avec les élus locaux a eu lieu dans la salle du Centre d’information et d’animation de la jeunesse (Ciaj) de Bouira.

Ali CHERARAK

in l'Expression 22 Avril 2008

source: http://www.lexpressiondz.com/article/2/2008-04-22/51966.html


01/10/2008
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Bouira/Haïzer : démission collective

 l Dans une déclaration rendue publique, les militants de la section FFS de Haïzer dénonce l’arbitraire dont ils se disent victimes et annoncent leur démission collective. Cette saignée dans les rangs du plus vieux parti d’opposition intervient à la suite de ce qui est qualifié de «politique d’exclusion et de marchandage». Selon des membres de cette section rencontrés sur place, la volonté des militants de base a été négligée : «Nous avons confectionné une liste dans le respect du règlement du parti mais sans aucune explication, notre liste a été rejetée au profit d’une autre liste concoctée en dehors des structures légales du parti….Nous ne pouvons nous taire devant cet affront.» Dans un autre document adressé au président de la commission des recours listes APW de la wilaya de Bouira, les candidats demandent tout bonnement l’invalidation de leurs candidatures car, disent-ils, «n’ayant jamais été avisés pour signer la fiche de candidature». Allant plus loin dans leurs déclarations, les quatre candidats affirment qu’il y a eu «falsification de signatures». Ainsi, ce sont plus d’une vingtaine de militants constituant la section FFS de Haïzer qui claquent la porte du parti pour se démarquer de ce qu’ils considèrent comme «des agissements anti-démocratiques».

in http://ffs63.unblog.fr/2007/10/20/bouirahaizer-demission-collective/


01/10/2008
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Bouira. Le FFS dénonce « la campagne de déstabilisation »

 



Lors de la réunion en session ordinaire qui s’est tenue jeudi dernier en son siège, la fédération du FFS, qui « a débattu de la situation du parti et de ses perspectives organisationnelles à l’échelle de wilaya », a procédé à la « levée de couverture politique et à la radiation des rangs du parti » de deux élus APC, de deux autres élus APW et d’un militant de la section de Bouira. Ces mesures, selon la résolution dont le bureau d’El Watan a reçu une copie hier, ont été motivées par « la campagne de déstabilisation menée contre le parti et (…) les agissements fractionnels d’un groupe de militants dont la mission consiste à neutraliser le parti de l’intérieur ».Tout en dénonçant « ses manœuvres pour tenter de semer le doute et le flou dans les rangs des militants du parti », « le conseil fédéral met en garde les personnes radiées quant à l’utilisation des locaux et les cachets humides du parti ainsi qu’il leur dénie le droit de parler et d’agir au nom des militants ». Le conseil fédéral, qui réaffirme son « attachement aux idéaux et à la ligne politique du FFS », conforte Hocine Aït Ahmed, président du parti, de « son soutien indéfectible » et lui renouvelle l’expression de sa totale confiance. Elargi à cette réunion, le conseil fédéral passe ainsi de 5 à 9 membres.



Par Ali D.

in El Watan Edition du 24 février 2007


01/10/2008
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Aghbalou:Désignation des membres de l’exécutif et des commissions

 

La salle des réunions de la mairie d'Aghbalou a abrité ce mardi la première réunion de travail des élus de l'Assemblée populaire communale d'Aghbalou, issue des élections locales du 29 octobre.

La réunion à laquelle ont assisté de nombreux citoyens avait comme premier objectif la désignation des membres de l'exécutif et des différentes commissions de l'Assemblée.

Après avoir souhaité la bienvenue aux présents, le nouveau P/APC a rappelé les différents points inscrits à l'ordre du jour. Ensuite, c'était au tour du secrétaire général de la commune d'expliquer dans les détails, suivant le code communal, les deux points relatifs à la désignation des membres de l'exécutif et des différentes commissions ainsi que le déroulement des travaux de la réunion. Et comme c'était prévisible, le P/APC a choisi son équipe (ses adjoints) parmi les élus de sa formation, le FLN et le RND.

En choisissant deux élus du FLN et un autre du RND comme membres de son exécutif, le P/APC a préféré ainsi travaillé avec les élus de son parti mais aussi composer avec le RND.

Soumise au vote des élus de l'Assemblée, cette proposition a eu l'approbation des élus. En effet, à l'issue du vote six élus ont voté pour et trois se sont abstenus.

La désignation des présidents et membres des commissions permanentes et provisoires de l'Assemblée, deuxième point soumis au vote des élus, n'était quant à elle qu'une simple formalité. Les différentes commissions ont été installées et leur composante a été approuvée à l'unanimité par les élus de l'Assemblée. Notons par ailleurs que les élus du FFS ont refusé de présider les commissions et ont laissé la présidence des commissions aux élus des autres formations. Toutefois, les élus du FFS sont représentés dans toutes les commissions.

Après l'installation de l'exécutif et des commissions, le P/APC a repris la parole pour féliciter les membres de l'Assemblée. Saluant au passage l'esprit de responsabilité dont ont fait preuve les élus durant cette première réunion, le nouveau maire s'est dit ouvert à toute proposition pourvu que celle-ci serve l'intérêt de la population. «L'intérêt de la population, soutient-il, devra être placé au dessus de tout.»

D. M.

source:http://villageselloum.canalblog.com/archives/2007/12/p40-0.html


17/09/2008
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Un scrutin et des enseignements

Actualités : BOUIRA
Un scrutin et des enseignements


Enfin, la Kabylie que l'on présentait comme cette région qui honnit tout ce qui a trait aux élections, a renoué ce jeudi, du moins au niveau de la wilaya de Bouira, avec cette ambiance festive des rendez-vus électoraux que l'on a perdue de vue depuis 1997. Cela même si le climat a encore une fois joué ses tours avec un temps glacial et de la pluie et même de la neige au niveau des communes de Saharidj et Aghbalou, deux communes qui avaient enregistré les plus faibles taux avec, respectivement, 34,66% et 34,52%.
Cependant, si le taux de participation n'était pas très important, 43,49% au niveau des six communes, il n'en demeure pas moins que la sérénité qui avait prévalu lors de ces élections partielles au niveau des six communes de la wilaya, a mis fin, définitivement, au cauchemar qui hantait presque tout le monde, à savoir le rejet systématique des élections. Cela étant, ce qu'il faut retenir pour ces élections, est la victoire acquise par le RCD au niveau de M'chedallah, une victoire arrachée de haute lutte tant dans cette commune, cheflieu daïra, la concurrence était ardue et les moyens mis par les autres concurrents surtout les indépendants, à l'image de la liste de Chiad Hamid qui a réussi à se classer deuxième au décompte final en obtenant deux sièges sur les onze brigués, et la liste de Mesrane qui a réussi à arracher un siège, ainsi que tous les coups bas utilisés par les adversaires depuis les graffitis et autres dénigrements, jusqu'au travail de sape de dernière minute de la part d'une administration qui avait fait tout pour démobiliser l'électorat. A ce sujet, d'ailleurs, nous avons des dizaines d'électeurs et d'électrices connus pour leur appartenance au RCD, qui ont l'habitude de voter dans des centres de leurs villages et qui ont vu leurs noms absents ce jeudi, à l'exemple du père de Zekri Hamid, le tête de liste RCD, qui n'a pas retrouvé son nom alors qu'il votait depuis l'indépendance à Raffour. Ainsi, à M'Chedallah, le RCD et après une journée marquée par une tension allant crescendo au fil des heures entre les différents protagonistes, chacun accusant l'autre de vouloir frauder en sa faveur, aidé en cela par l'ambiguïté des bulletins de vote qui ne portent aucun signe distinctif, une méthode très bien ficelée par les services du ministère de l'Intérieur pour brouiller les cartes. Le RCD a obtenu après le dépouillement final 4 sièges, suivi par la liste indépendante de Chiad avec 2 sièges, ainsi que le RND et le FFS avec 2 sièges chacun, et enfin la liste indépendante de Mesrane avec un siège, alors que le FLN n'a pu obtenir de siège. L'autre commune très représentative et gagnée par le RCD est El-Esnam dans la daïra de Bechloul. Avec 3 sièges pour le RCD et 2 sièges pour chacun de la liste indépendante dirigée par Bellout Amar, le FNA de Chebab Saïd et le RND, le tête de liste Hemati Ahmed pourra d'ores et déjà commencer à travailler puisque la liste FNA ainsi que le candidat indépendant Bellout Amat, devront normalement composer le RCD. Par ailleurs, au niveau des autres communes, la logique a été presque respectée surtout à Aghbalou, où comme nous l'écrivions jeudi, M. Hamoumi Nacer a obtenu brillamment 4 sièges, suivi du FFS avec 3 sièges puis le RCD avec 2 sièges, ainsi que M. Belkacemi Ali à Saharidj, qui a pu se faufiler entre le RCD et le FFS exactement comme nous le disions en obtenant 3 sièges alors que les deux partis rivaux en ont obtenu 2 chacun. Cependant, dans ces résultats plutôt logiques, l'APC d'Ath-Mansour reste la plus énigmatique, tant les islamistes y avancent à grands pas. Le RCD, qui était bien parti, aura payé la conséquence d'un vote tribal, un vote qui a failli mettre à la tête de l'APC un islamiste, n'était le facteur âge qui a enfin donné, fort heureusement l'APC au FFS lequel n'avait pu obtenir que 2 sièges en ballottage avec les islammistes, suivi du RCD, du FLN et du RND avec 1 siège chacun. A Ahnif, dernière commune concernée, c'est le même topo puisque le FLN a réussi à prendre la présidence grâce au facteur âge, après le ballottage entre quatre listes, les indépendants, le FNA, le FLN et le RND, qui en ont obtenu 2 chacun, alors que le RCD, n'a pu avoir qu'un seul siège. Enfin, ce qu'il y a à retenir de ces élections partielles, c'est la lucidité avec laquelle les populations optent pour les meilleurs candidats où le facteur de probité et de compétence prime toujours, chose que nous avons surtout remarquée tant à M'Chedallah et qu'à El-Esnam pour le RCD et Aghbalou pour le RND. L'autre enseignement et pas des moindres est la présence d'un électorat islamiste qui, malgré le fait que les candidats présentés par le MSP au niveau des six communes sont étrangers, n'a pas empêché ce parti d'avoir quelque 300 voix sur les 23 000 exprimées au niveau des six communes.
Y. Y.

in le soir dalgerieSamedi 26 Novembre 2005

source: http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2005/11/26/article.php?sid=31037&cid=2


17/09/2008
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4 formations politiques pour 9 sièges

Aghbalou
4 formations politiques pour 9 sièges

Quatre formations politiques, en l'occurrence le FLN, le FFS, le RND et le RCD disputeront les neuf sièges de l'Assemblée communale d'Aghbalou. Difficile d'avancer un quelconque pronostic concernant les résultats du scrutin du 29 novembre prochain, compte tenu de plusieurs aléas, entre autres les problèmes internes vécus par certaines formations politiques, le taux d'abstention très importants des électeurs...

Ainsi, le RND qui affiche une certaine stabilité et confiance après avoir détrôné le FFS lors des récentes élections a reconduit l'adjoint au maire H. Hamitouche. Ce dernier, le plus en vue à l'APC d'Aghbalou espère que son parti reprendra les rênes de l'exécutif communal afin de poursuivre les projets lancés, à savoir l'aménagement urbain, l'AEP au profit des villages de la commune : Takerboust, Ath Hamdoun, Selloum, Ivehlal et Ighil Ouchekrid...  à partir de l'Aincer Aberkane. Le FLN qui revient après son absence remarquée lors des récentes élections a opté pour un certain Bellal Sadek, fonctionnaire à l'APC pour conduire la liste de cette formation qui semble être à l'abri des antagonismes internes vécus par des nombreuses kasmates et mécontentements de cadres et militants du parti de Belkhadem.

Le FFS qui trouve toujours des difficultés de représentativité n'a pas encore digéré sa défaite. Reprendre les rênes de la commune est l'objectif de cette formation qui a opté pour de jeunes et nouveaux candidats conduits par un enseignant du lycée de Chorfa, un certain Demouche dont la mission est de convaincre les citoyens et réinstaurer la confiance perdue de militants et autres sympathisants du parti, le temps d'une campagne électorale. Cela semble délicat. En revanche, la formation de Saïd Saâdi, le RCD, qui se trouve à chaque fois avec deux sièges, a préféré reconduire M. Messaoudène, un cadre à  la retraite. Néanmoins, les problèmes surgis à la dernière minute, et qui avait-eut contraint la section d'Ath Hamdoun à se retirer, est sans doute un coup dur pour cette formation, étant donné que c'était la section la plus active et la plus structurée de la commune d'Aghbalou. Toutefois, la gestion de la commune d'Aghbalou, l'une des communes les plus pauvres, endettée et surpeuplée (23 000 habitants) avec un nombre d'électeurs tournant autour de 11 000 électeurs, n'est pas chose facile devant les difficultés des conditions de vie :  AEP, travail, programme spécial.

 

Rayane B.

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in DDKÉdition du Mercredi 17 Septembre 2008        N° 1918 

source: http://www.depechedekabylie.com/read.php?id=47922&ed=MTY1OQ==


17/09/2008
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Les candidats entrent en lice à Bouira

 

C'est parti pour les élections partielles dans la wilaya de Bouira, où 10 partis et 6 listes indépendantes s'affrontent depuis hier. La lutte est d'autant plus âpre entre les 520 candidats qui constituent 38 listes toutes tendances confondues que l'enjeu électoral s'articule modestement autour de 6 communes.



Afin de toucher un corps électoral estimé à 53 000 électeurs (compte tenu de la révision des listes électorales en cours) sur 90 782 habitants, la campagne électorale a prévu l'animation de 166 meetings à travers ces 6 communes. Les premiers à émerger du lot dans cette campagne électorale partielle, ce sont les listes indépendantes avec 85 réunions, le RCD avec 32 réunions suivi du FFS avec 18 réunions. M'chedellah accueillera 52 meetings, Ahnif 46, El Esnam 30, Ath Mansour 19, Saharidj 9 et Aghbalou 9. Pour la réussite de cette opération, l'administration a mobilisé les sites nécessaires à l'affichage des 38 listes, 905 encadreurs pour 110 bureaux de vote répartis entre 37 centres de vote.



Par Ali D.

in El Watan  Edition du 6 novembre 2005

source: http://www.elwatan.com/Les-candidats-entrent-en-lice-a


17/09/2008
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Ambiance morose au FFS

Demain nous aurons la réponse officielle de Zerhouni en mettant le FFS en queue du classement », ironise le premier secrétaire du parti, Karim Tabbou, peu avant la fermeture des bureaux de vote, ce 29 novembre 2007.


La phrase a provoqué des éclats de rire dans la salle du siège national du FFS, à Alger, où étaient présents certains cadres du parti et quelques journalistes, venus s'enquérir de l'ambiance électorale ici. Karim Tabbou qui est parti accomplir son devoir électoral dans sa commune, à Aït Bouadou, dans la wilaya de Tizi Ouzou, ne s'était présenté au siège que vers 18h30. Il se montre très optimiste quant aux scores qui vont être réalisés par le parti. « Je suis très optimiste. Si l'élection se déroule bien, je peux dire que le FFS réalisera des résultats importants et même meilleurs que ceux des autres partis », a-t-il déclaré. Mais auparavant, il a commencé par l'énumération des irrégularités enregistrées depuis la matinée et qui, selon lui, portent atteinte à ce scrutin. « Nous avons une administration qui ne veut pas s'amender », ajoute-t-il, avec l'acquiescement du docteur Rachid Hallet, ancien premier secrétaire du FFS au début des années 1990. La première irrégularité, explique M. Tabbou, est la double inscription sur les listes électorales des milliers de personnes. « Nous avons aujourd'hui les premiers éléments de réponse permettant d'expliquer pourquoi le ministère de l'Intérieur a envoyé ses fameux courriers aux citoyens. L'objectif était de rendre impossible le contrôle du fichier électoral », lance-t-il en donnant l'exemple de la commune de Bainane (Mela) et Skikda où ce genre d'anomalies a été constaté. Dans la commune de Khenchela, enchaîne-t-il, les bulletins du FFS n'ont été acheminés aux bureaux de vote que vers 17h. A El Oued, selon lui, les militants du parti ont eu à subir « le déchaînement » du député du FLN, Laiachi Daâdouaâ « qui, n'ayant pas gobé le fait que le FFS soit présent dans la région, a proféré des menaces contre eux et insulté le président Hocine Aït Ahmed ». A Aïn Defla et dans la commune de Aghrib (Tizi Ouzou), ce sont, souligne-t-il, les bulletins de vote du FLN et du RCD qui ont été distribués à l'extérieur des bureaux de vote. « Aïn Tourki dans la wilaya de Aïn Defla, 2400 bulletins de vote du FLN circulaient à l'extérieur des bureaux de vote et ce fait a été contesté officiellement par les représentants du RND, du MSP, du FFS, du FNA et du RCD dans un communiqué commun », ajoute-t-il. D'autres irrégularités ont été signalées aussi à Aghbalou (Bouira) et à Skikda. « Les irrégularités ne font qu'aggraver la méfiance du citoyen à l'égard de l'acte électoral », indique-t-il. L'orateur souligne aussi la différence de la couleur des bulletins de vote du RND (bleu clair) de ceux des autres partis (bleu foncé). « Zerhouni prépare la présidentielle de 2009. Il sait qu'il faut prendre le bas, pour pouvoir négocier en haut », conclut-il, avant de s'éclipser encore une fois pour aller suivre les résultats qui commençaient à parvenir au siège. Mais on ne commente pas trop. Ce n'est pas le nombre de sièges qui compte le plus pour le parti. « Quand on aura la possibilité d'exercer la politique 365 jours/365, à ce moment-là, on pourra parler des résultats », déclare Youcef Mamouni, cadre du parti, qui était en compagnie des autres responsables et candidats d'Alger du parti, depuis le matin au siège. Le docteur Moussa Tamadartaza, lui, parle beaucoup plus de la culture politique perdue dans la société. Le discours autour de la participation et de l'abstention devra avoir lieu une fois la politique officielle axée sur la réhabilitation du politique dans la société. Vers 21h30, tout le monde s'affairait à recueillir les résultats, mais aucun commentaire. Les résultats officiels n'ont été communiqués qu'hier à 11h. Le FFS occupe le milieu du classement avec 566 sièges APC et 54 sièges APW…



Par Madjid Makedhi

in El Watan Edition du 1er décembre 2007

source: http://www.elwatan.com/Ambiance-morose-au-FFS


17/09/2008
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